OBJECTIFS
CARACTERISTIQUES ET FONCTIONNEMENT
PROGRAMME DE SURVEILLANCE
ANALYSE DES DONNEES
Le Service de Surveillance sanitaire a été créé en septembre 2001. L’objet de cette initiative était de recenser les maladies présentes chez les cervidés sauvages en Région wallonne, en ciblant particulièrement la paratuberculose. Ce Service a ensuite été élargi, outre les cervidés, aux suidés, léporidés et oiseaux sauvages. En janvier 2004, la Région Wallonne a inscrit ce projet dans la durée sous la forme d’une convention-cadre.
Sur un plan sociétal, le bien-fondé de réaliser des suivis sanitaires de la faune sauvage rencontre des préoccupations émergentes qui vont bien au-delà du contexte cynégétique.
C’est dans ce contexte que le Service de Surveillance Sanitaire de la Faune Sauvage a été créé.
Cette convention de recherche est financée par la Région Wallonne et mise en œuvre par la Faculté de Médecine Vétérinaire de l’Université de Liège.
OBJECTIFS
OBJECTIF GENERAL
L’objectif est d’améliorer la gestion de notre faune sauvage en proposant des solutions adaptées aux problèmes de santé rencontrés sur le terrain. La procédure du tir sanitaire est l’exemple-type de mesure concrète mise en œuvre par le projet pour répondre à un problème de santé précis.
OBJECTIFS DETAILLES
Déterminer la prévalence de maladies choisies a priori en fonction de leur intérêt dans les contextes précités :
- Cervidés : paratuberculose (PTB), tuberculose
- Suidés : brucellose, Aujeszky, tuberculose
- Léporidés : brucellose, tularémie, RHD et EBHS
- Etablir une surveillance de l’état sanitaire de ces populations
- Détecter l’apparition de maladies nouvelles ou exotiques
- Evaluer les résultats du plan de lutte PTB instauré en 2003
- Fournir des données pour des études ciblées
CARACTERISTIQUES ET FONCTIONNEMENT
Le Service mis en place étend son champ de surveillance à la région Wallonne. Le suivi sanitaire, qui était au départ ciblé (paratuberculose chez les cervidés), a été élargi et peut actuellement être considéré comme global. Les maladies surveillées sont des maladies présentes mais le Service reste attentif à d’éventuelles maladies exotiques ou nouvelles via, notamment, l’autopsie des animaux trouvés morts.
Il s’agit d’un réseau autonome, non exhaustif, combinant surveillance active (animaux présumés sains abattus à la chasse) et passive (animaux trouvés morts).
Schéma synthétisant les étapes successives mises en place par le Service de Surveillance Sanitaire de la Faune Sauvage (RSSFS) du Dpt des Maladies Infectieuses (DMI) de la Faculté de Médecine Vétérinaire (FMV).
– BWDS : Belgian Wildlife Disease Society
– SPF : Sevice Public Fédéral
– DGA : Direction Générale de l’Agriculture
PROGRAMME DE SURVEILLANCE
Sur le terrain, l’équipe de recherche doit combiner surveillance active, surveillance passive et suivi des tirs sanitaires.
SURVEILLANCE ACTIVE
Il s’agit d’études ciblées réalisées en période de chasse sur des animaux abattus et présumés en bonne santé. Les autopsies sont réalisées sur le terrain et différents échantillons (sérum, viscères, fèces ) sont prélevés.
Certains agents pathogènes bien précis sont recherchés.
L’équipe réalise les prélèvements sur des territoires pour lesquels le titulaire a donné son accord.
Une partie des analyses concerne des animaux prélevés en période de chasse
De nombreux échantillons sont prélevés
SURVEILLANCE PASSIVE OU CONTINUE
La surveillance passive consiste à autopsier et à analyser des animaux trouvés morts afin de déterminer le plus exactement possible la cause de la mort. Les animaux sont acheminés à la Faculté de Médecine vétérinaire par les agents DNF ou les chasseurs. Le réseau a également installé des congélateurs dans certaines régions.
Les examens nécropsiques sont réalisés dans la salle d’autopsie de la Faculté. Ensuite, les analyses complémentaires (bactériologiques, virologiques, parasitologiques et toxicologiques) sont effectuées dans les différents laboratoires ad hoc.
Salle d’autopsie de la Faculté de médecine vétérinaire (ULg)
Les animaux autopsiés sont systématiquement pesés
Réception d’un loup dans l’Unité de Soins Intensifs du Dépt des Sciences Cliniques
Présence de larves d’oestres au niveau d’un larynx de cerf
ANALYSE DES DONNEES
Tous les prélèvements sont centralisés à la Faculté. Traçabilité, conditionnement et conservation sont standardisés sous la responsabilité de l’équipe du Service. Les différentes techniques de diagnostic (directes et indirectes) utilisées sont détaillées dans les rapports annuels transmis à la Région Wallonne.
Technique d’ensemencement des bactéries
Colonies bactériennes en culture
Identification des bactéries par analyse biochimique